240 bâtons, 330 feutres d’ardoise en plastoc, combien de cahiers polypros, on en parle ?

On a testé pour vous les woodys, les pots de colle collectifs, les protège-cahiers en carton et tissu.

Bien sûr, c’est une goutte d’eau dans la grande marée noire générale, mais c’est d’abord un geste éducatif.

Voici quelques propositions que nous avons testées :

Une barquette de « woodys » pour un îlot

Pour les ardoises :

– des « woodys » avec des chiffons pour les ardoises. Ça peut paraître un peu cra-cra : mais ça s’efface avec un chiffon mouillé. Chaque élève prépare un chiffon mouillé et un chiffon sec, puis ils se servent de l’un puis de l’autre. Sinon, des morceaux de chiffons en micro-fibre, même secs effacent ces merveilleux crayons !

– envoyer les ardoises à la maison, pour un nettoyage par période, avec du savon ou du produit vaisselle.

– des ardoises à craie, à l’ancienne

– l’astuce bonus : les barquettes collectives permettent de ranger les chiffons, les woodys, les colles rechargeables et le taille crayon qui fonctionne pour l’îlot (quoi ? Tu n’es pas encore en îlots ? Vas-donc lire notre article)

Pour les cahiers et les photocopies :

– pas de cahiers avec des couvertures en polypro, mais revenir aux cahiers avec des couvertures en cartons et des protège-cahiers en carton ou en tissu.

– pour les protège-cahiers en tissus : ne passez pas vos vacances à coudre des mignons petits protège-cahiers, vous pouvez demander à un gentil parent ou une association locale (EPHAD, club couture, etc.).

– couper un coin pour faire des cahiers à intercalaires, ou mettre une gommette pour faire des parties.

– pour éviter de coller du papier sur du papier, tu imprimes ta fiche de problèmes en recto-verso et les élèves la scotche entre deux pages du cahier. Il faudra prévoir un petit cours de scotchage en début d’année, mais ça fonctionne dès le cycle 2 !

– Tentons quand même de réduire nos photocopies : vive le recto-verso, les petits cahiers, l’ardoise (qui a l’avantage bonus de ne pas générer de correction), et les manuels.

Charivari partage son expérience ici

Pour la colle :

Oui, on aime de tout notre cœur les tubes jaune de colle bâton .Oui, c’est pratique mais ça pèse lourd dans le bilan carbone.

On a investi dans un pot par enfant que l’on recharge au fur et à mesure grâce à un merveilleux bidon à pompe.

Le conseil de Natacha : « J’ai testé tous les pots du catalogue Lacoste ! Je peux vous dire que tout se vaut à la condition de prendre le temps de leur apprendre à s’en servir. Et ce, quelque soit l’âge ! »

Tout le temps perdu à la rentrée, c’est du temps gagné pour ton année. Investis donc ces petits quarts d’heure, pour avoir des feuilles bien collées dans tous tes cahiers.

Les poubelles :

Ça ne suffit pas de dire aux élèves de mettre leurs petits papiers en emballages dans la poubelle jaune.

Interlude politique : le tri est une solution inventée par les producteurs de plastique (ces gros bâtards) pour déculpabiliser l’utilisation dudit plastique ! Voilà pourquoi on vous parle de réduction de déchets et pas de recyclage.

Cela ne nous empêche pas d’avoir une poubelle jaune dans les classes pour y jeter notamment le papier. L’idée n’est pas de ne pas avoir de recyclage, mais c’est une occasion de faire prendre conscience aux enfants que le plastique n’est pas une matière comme les autres.

Un compost dans l’école c’est aussi un merveilleux moyen de faire de l’EMC tout jetant les épluchures de fruits des enfants et le marc de café des maitresses.

Le pique-nique « zéro déchet » :

Une aventure formidable que nous avons testée pour vous !

Comme on est trop sympas, on vous donne même un exemple de mot pour les parents.

L’occasion rêvée d’utiliser la balance de la classe qui prend la poussière : pesez donc vos déchets et défiez les autres classes dans un concours de « qui aura le moins de déchets ? » !

Si vous avez d’autres pratiques, envoyez-nous un petit message, nous compléterons la liste.